Recherche et Verbalisation

Le Triathlon de la propreté, organisé pour la troisième fois, vise à promouvoir à la fois la sensibilisation et l’application de mesures répressives afin d’améliorer les comportements liés à la propreté publique à Bruxelles. Cette campagne, soutenue par Fost Plus et rendue possible grâce à la collaboration entre les services de propreté communaux et régionaux, a débuté cette semaine à Auderghem, passera par 15 communes* et se poursuivra jusqu’au début du mois de janvier. Cette édition, comme la précédente, portera sur le respect des horaires de sortie des sacs-poubelles ainsi que sur la lutte contre les dépôts clandestins.

C’est une véritable épreuve d’endurance orientée propreté et amélioration du cadre de vie qui s’est tenue ces dernières semaines dans le quartier du cimetière d’Ixelles. Entre le 17 mai et le 27 juin, Bruxelles-Propreté et la commune d’Ixelles ont organisé le triathlon de la propreté, une action qui mêle sensibilisation des citoyen·nes, signalements des actes de malpropreté ainsi que leur verbalisation. Les résultats après la campagne indiquent une baisse significative des sacs-poubelles présentés en dehors des horaires réglementaires grâce à la mise en place du dispositif. Par ailleurs, une quarantaine de contrevenant·es ont été identifiés.

ll y a deux ans, quasiment jour pour jour, Bruxelles-Propreté mettait en place la transaction administrative. Une procédure qui permet, à ses agent·e·s en charge de la verbalisation, de proposer aux personnes en infraction un règlement plus rapide de leur dossier pour certains actes de malpropreté. Le but de ce dispositif est de contribuer à rendre les rues plus propres et d’améliorer le cadre de vie des Bruxellois.es. grâce à l’accélération des procédures.

Selon la dernière enquête de sécurité réalisée par Safe.brussels auprès de plus de 2600 résident·es1, la propreté figure très nettement parmi les situations les plus problématiques dans l’espace public. Ainsi, plus de 53 % des Bruxelloi.s.e.s disent être constamment ou souvent confrontés au manque de propreté au sein de l’espace public. Avant la consommation d’alcool ou de stupéfiants en rue, ce sont donc les comportements irrespectueux en matière de propreté qui sont perçus comme générant de l’insécurité. ​